lundi 17 octobre 2011

Une Prix Nobel islamiste

La Yéménite co-lauréate du Prix Nobel de la paix serait membre d'un mouvement proche ou acquis à la cause des Frères musulmans. Le président du comité du Nobel ne le nie pas. Il pense même que ce mouvement gagnerait à être mieux connu...

Une Pakistanaise de l'ONU conteste l'inégalité des sexes de l'islam

On ne se fait plus guère d'illusions sur l'ONU, mais à ce point-là:.Que la ressortissante d'un pays où s’appliquent les traitements les plus inhumains à l'égard des femmes affirme que l'islam n'y est pour rien... Les bras vous en tombent.

dimanche 16 octobre 2011

Le festival de l'hypocrisie islamiste est pour bientôt

Nicolas Blancho et sa clique de disciples moyenâgeux poursuivent sur leur lancée prometteuse. Le Conseil central islamique (CCIS) et son président organisent un «festival» contre l'islamophobie à la fin de ce mois. Il dénoncera les discriminations et le racisme que les musulmans subissent en Suisse.

Ce mouvement -comme tant d'autres- n’a jamais admis que ses "textes sacrés" contiennent de graves discriminations et qu'elles sont pratiquées par la presque totalité des pays musulmans, au premier chef l’interdiction de toute liberté religieuse. Une réalité qui réduit l’interdiction des minarets à une aimable plaisanterie.

Il ne se soucie pas plus des discriminations, et même des atrocités commises dans les pays musulmans, à l'égard des femmes en particulier, et qui résultent de l’application littérale des préceptes islamiques.

Pourquoi cet aveuglement? Parce que le CCIS rêve justement d'instaurer ce genre de sociétés théocratiques, donc totalitaires. Par rapport à ce rêve, l'Occident est un cauchemar.

Nicolas Blancho entend pourtant nous faire comprendre et donc admirer "le vrai islam»! Or, il a approuvé les attentats du 11 septembre et la lapidation, et réclame une limitation de notre liberté d'expression (à propos des caricatures danoises). Il encourage le port des habits destinés à cacher le corps des femmes au point de vouloir se lancer dans leur commercialisation. Il popularise la barbe coranique, il ouvre des conférences de presse par des prières et souhaite la création de jardins d’enfants (le premier se prépare à Zurich) et d’écoles islamiques, soit tout ce qui peut séparer les musulmans du reste de la société.

Ce converti et ses amis entendent implanter dans toutes les "niches" possibles l’apartheid sexuel, à commencer par le CCIS, dirigé évidemment par l’aile mâle. Blancho ne serre pas la main des femmes et organise des manifestations où femmes et hommes sont soigneusement séparés.

Le CCIS a annoncé sa manifestation par des autocollants qui opèrent un détournement de  l’Etoile jaune imposée aux juifs. Pour ces fous d'Allah, la Suisse discrimine les musulmans comme les nazis discriminaient les juifs sous le IIIe Reich. Ce n'est pas de l'ignorance crasse, mais une stratégie parfaitement huilée. Et exécrable.

Lors de ce festival, des réactionnaires de tout poil prendront le micro, dont l’égérie des femmes en cage Nora Ili (ci-contre). L’interdiction de construire des minarets, les emplois manqués pour cause de foulard, des logements refusés dès qu’un « Mohammed » en est le demandeur : voici ce qu’ils ont trouvé pour se plaindre de notre effroyable société. Et le pire, c’est qu’ils disposent dans cette vision de nombeux soutiens de "mécréants" qui tombent avec angélisme dans leurs pièges.  

Le clip qui annonce ce « festival » illustre parfaitement le principal de ces pièges. Il met en scène une jolie jeune fille (la pudibonderie ne va tout de même pas jusqu’à renoncer aux ressorts classiques du marketing) qui reçoit un « niet « de la Migros à laquelle elle a demandé un emploi… refus pour cause de foulard bien sûr. Déprimée par ce Xième refus, l’héroïne va s’asseoir sur un banc. Une sœur en niqab survient, la console, et les deux femmes partent  main dans la main.

Que fait le niqab là-dedans: le CCIS veut-il nous indiquer qu’en refusant des emplois les filles vont tomber dans le radicalisme? Il se tirerait une balle dans le pied.

Le fait est que lorsque ces femmes refusent de travailler tête nue, c’est le chômage ou l’assistance qui les entretient. Le piège se referme: ou t'accepte mon foulard, ou tu paies. La démocratie perd dans les deux cas.

Il faut dire que nos législations ont  été très loin dans la défense des droits individuels. Le grand souci des démocraties était de protéger les minorités, les personnes les plus fragiles, les populations discriminées. Pour les libérer, les soutenir, les protéger... 

Ni les sociétés, ni les juristes qui ont forgé ce droit n’ont imaginé qu’il serait utilisé un jour pour faire accepter une idéologie totalement contraires aux valeurs qui les inspiraient. Nous y sommes!

Ces islamistes instrumentalisent notre droit afin de l'orienter en leur faveur, mais leur but est de le détruire dès que possible afin d’instaurer leurs séculaires discriminations. Et ils sont soutenus dans ce projet par un appui sans cesse plus marqué de l’UE et de l’ONU.

Lors de la dernière manifestation du CCIS, plus de 2000 «croyants» sont venus s'abreuver à cet islam des ténèbres. Combien cette fois-ci?

mercredi 12 octobre 2011

La Tunisie de charybde en scylla

Pauvres de nous... L'islam radical et violent étend sa toile.

Quatre femmes tuées "pour l'honneur"?

En Ontario, au Canada, un terrifiant fait divers reparaît à l'occasion de l'ouverture du procès. Deux parents et leur fils sont accusés d'avoir délibérément provoqué un accident dans lequel les trois soeurs du jeune homme et la première femme du père ont été noyées.

mardi 11 octobre 2011

Après injustices et attentats, les coptes peuvent-ils espérer leur Printemps ?

« Dans l'œil du copte, il y a quatorze siècles d'incertitude et d'anxiété. » J.-P. Péroncel-Hugoz

Que va faire le nouveau pouvoir égyptien à l'égard des femmes et des coptes, deux populations jusqu'ici discriminées dans les faits et dans la législation? Les coptes en tout cas ont de quoi s'inquiéter. Depuis 30 ans, l'avancée des Frères musulmans va de pair avec une augmentation du harcèlement et des attentats. Une église égyptienne a été incendiée la semaine dernière. Et samedi, lors d'une manifestation de protestation contre cette attaque, 25 personnes, toutes coptes semble-t-il, ont été tuées par la police. Notons que c'est grâce à une contre-manifestation de musulmans que les violences ont cessé.

Depuis le début de l'année, c'est le troisième incident meurtrier visant les chrétiens. Le 7 mai dernier, 15 personnes ont été tuées et 200 blessées lors de l'attaque de deux églises par des fanatiques musulmans. Et le jour du nouvel an, un attentat contre une église d'Alexandrie avait fait 21 morts et 79 blessés.

Aujourd'hui, les fondamentalistes soufflent sur les braises d'une l'intolérance religieuse qui se déploie dans un terreau fertile, forgé depuis 14 siècles, soit depuis la conquête de l'Egypte chrétienne. Les interdits traditionnels (épouser un chrétien pour une musulmane, se convertir au christianisme, faire du prosélytisme non-islamique, etc.) sont scrupuleusement respectés.

Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, qui fut  journaliste au Monde, apporte un remarquable éclairage sur l'histoire des coptes dans «Le radeau de Mahomet» (1983). C'est de lui que les citations qui suivent sont tirées.

L'auteur remarque que Mahomet, qui reçut en cadeau une concubine copte, a selon les hadiths défendu ce peuple. Les coptes ont été malgré tout traités par la majorité musulmane comme les autres religions, en "dhimmi".

Durant plus 14 siècles de soumission et d'humiliation, les coptes ont vécu dans une insécurité permanente. Leur traitement a constamment dépendu de l'humeur du maître du moment. Un exemple: «Un calife fatimide, Aziz (976-996), le plus bénéfique sans doute de cette dynastie, voulut même réaliser l'égalité entre chrétiens et musulmans dans son empire. Il fit personnellement construire des églises (...) Mieux encore, le calife refusa de punir les musulmans de naissance ou de choix passant ou repassant au christianisme. Les coptes respirèrent. Ils crurent les épreuves terminées. Aziz mourut. Lui succéda son fils, Hakem, âgé de onze ans. (...) il inaugura sa majorité, nous rapporte le mémorialiste Ibn Qalamisi, en confirmant dans leurs postes les fonctionnaires dhimmis (...) Le jeune calife s'attacha comme secrétaire un copte. Puis un beau matin, il le fit assassiner. La roue avait tourné. La suite est une horreur.»

Les discriminations vont de l'impossibilité à occuper des postes administratifs aux obstacles souvent insurmontables  en matière de rénovation ou de construction d'églises. La mention de la confession sur les papiers d'identité facilite les mauvais traitements. Le moindre différend dans des quartiers ou immeubles mixtes peut dégénérer et la justice étant exclusivement entre les mains des musulmans, il n'est pas rare que les victimes soient déclarées coupables.

Je me souviens des récits que racontait à la radio un professeur copte de Paris il y a quelques années, notamment le meurtre d'une copte par des musulmans parfaitement connus et qui s'est conclut par la condamnation de coptes de la famille. Au milieu de l'interview, ce professeur s'était mis à pleurer.

Les coptes ont tenté deux fois, en 1911 et 1978, de demander l'abolition des discriminations qui les frappent. Sans résultat. Depuis 1972, sous l'influence des Frères musulmans et des salafistes, les attentats ont repris: églises brûlées, vols, insultes, assassinats. Les coptes ont accusé Sadate, qui donnait des gages aux islamistes, de ne rien faire pour les protéger. L'Occident si prompt à prendre la défense des peuples persécutés et des génocides culturesl, a toujours montré la plus grande indifférence face à cette population.

En juin 1981, un incident déclenche une bataille, puis un carnage atroce commis par des musulmans contre des coptes durant plusieurs jours, sous les yeux de forces de l'ordre impassibles. Ce fut une « Saint-Barthélemy de l'Orient », affirme le journaliste. Le 6 octobre suivant, Sadate est assassiné. Moubarak ne fera rien pour effacer les discriminations.

Pour l'heure, le Printemps égyptien, qui a permis la sortie de prison de tant de Frères musulmans (certains il est vrai victimes de procès sommaires), n'a pas annoncé d'avenir plus souriant pour les coptes.

Pourtant, après cette dernière manifestation meurtrière, de multiples réactions de l'intérieur ont appelé à la pacification.

Peut-on aller jusqu'à espérer que les paroles se traduisent en actes et qu'un Printemps des coptes éclose, soit l'égalité des droits entre religions?

Bivouac + Vidéo

vendredi 7 octobre 2011

Des chiens bannis ou empoisonnés par des fondamentalistes islamiques?

Chiens empoisonnés et maîtres harcelés en Espagne, chiens bannis dans des bus londoniens? C'est tellement énorme qu'on n'ose le croire, même si l'on sait que les chiens sont considérés comme impurs dans la religion musulmane. L’inspirateur des Frères musulmans Youssef Al Qaradawi, qui jouit d'une extraordinaire renommée parmi les musulmans, rappelle dans "Le licite et l'illicite en islam" que Mahomet a prohibé la détention de chiens (il ne demande cependant pas de les tuer). Le prédicateur affirme que la science a désormais prouvé la sagesse de cette interdiction: les maîtres risquent d'attraper des maladies qui les conduisent à la mort.

mercredi 5 octobre 2011

Imposition du vêtement islamique aux coptes

Depuis que les islamistes progressent en Egypte, les coptes sont régulièrement leur cible. Filles enlevées, églises démolies, discriminations. Un exemple.

dimanche 2 octobre 2011

Du foulard au niqab: une même logique

 Ce n’est hélas ni au nom de la dignité et de l’égalité entre hommes et femmes, ni à celui du radicalisme musulman, qu’Oskar Freysinger a obtenu mercredi dernier le vote d’une motion concernant le niqab. Mais à celui de la sûreté intérieure. Dommage, car c’est bien d’égalité et de radicalisme qu’il s’agit.

Il est assez stupéfiant tout de même que nos sociétés n’arrivent pas à poser des limites à ce courant archaïque et sexiste, qui s’étend inexorablement dans le monde musulman en général et dans nos démocraties en particulier.

Tous les progressistes devraient se rejoindre dans ce combat, musulmans et non-musulmans. La gauche et les verts, toujours aussi complaisants, ont voté contre.

Quant à la grande majorité des porte-parole musulman, s’ils s’affirment opposés au port du niqab, aucun n’approuve sont interdiction. Ce serait pourtant un signe fort que la dignité des femmes les préoccupe. Problème: les mêmes décrètent que le port du foulard est obligatoire. Or, entre ces deux vêtements, une même logique est à l’œuvre.
Le foulard n’est jamais «ce petit bout de tissu» qu’invoquent certain(e)s. Pratiquement aucune musulmane ne s’en contente. Elles ne montrent ni leurs jambes, ni leurs bras nus. L’interdit concerne le corps et pas seulement les cheveux.

Pourquoi donc Dieu leur crée-t-il de belles chevelures et leur demande-t-il de les cacher 10 heures par jour? De même, pourquoi les fait-il fonctionner avec des règles pour décréter lorsqu’elles les ont, qu’elles sont impures, soit interdites de sexe, de prières et de ramadan?

La raison de cette exigence est en fait celle des hommes. Mâles, imams et autres frères Ramadan le disent clairement: le foulard et la dissimulation du corps sont indispensables pour aider les hommes à réfréner leurs pulsions sexuelles. C’est indigne d’eux, humiliant pour elles et, si l’on pense à l’obsession sexuelle observée dans les pays islamiques, parfaitement inutile.

Le foulard est une très grande contrainte. Dieu, bizarrement, ne demande aucun équivalent aux hommes. Sexiste, Dieu?

Les mâles ont emballé leurs exigences vestimentaires dans un concept ad hoc, «la pudeur islamique». Elle est particulièrement utile pour imposer la séparation des sexes dès la puberté et pour décrier à chaque occasion l’Occident.

Couvrir son corps varie selon le degré d’intégrisme. Le plus classique: un foulard avec pantalon-tunique. Fréquent aussi: le tissu informe qui couvre de la tête au pied. Encore rare: le niqab qui ne laisse voir que les yeux. Pour quand? la burqa qui les cache aussi.

Du foulard à la burqa, la logique est identique: les seins, les fesses, les jambes, le visage, le regard, le cou, les oreilles, les mains, les pieds: le moindre bout de peau peut séduire.
Corps tentateur, corps diabolique… Les chrétiennes ont-elles aussi été longtemps victimes de cette vision machiste.

Le foulard exerce d’autres fonctions intéressantes pour les hommes et les musulmans radicaux. C’est un signe que la religion musulmane gagne du terrain. Le foulard est devenu en Occident la principale arme des prosélytes.

C’est aussi un moyen de contrôler la sexualité des «sœurs». Ce signe si visible indique aux hommes non-musulmans que ces femmes leur sont interdites et incitent celles qui le portent à réfréner tout sentiment qui les pousserait à transgresser les interdits sexuels.

De leur côté, les hommes peuvent incognito, habillés comme ils le veulent, prendre le plaisir qu’ils refusent à leur vierge fiancée ou à leur épouse. Sans risque. A-t-on déjà vu des frères/pères assassiner un des hommes de la famille parce qu’il était trop attiré par les mœurs occidentales. L’inverse se produit hélas régulièrement dans les communautés musulmanes d’Occident.

Pourquoi le foulard qui a toujours été signe d’asservissement des femmes dans les pays musulmans deviendrait-il chez nous signe de liberté? Il est justifié par les mêmes textes, par les mêmes raisons. Et on n’a jamais constaté que celles qui disent le porter librement dans nos sociétés s’organisent afin d’exiger la liberté de ne pas le porter dans les pays islamiques.  On remarque d’ailleurs assez peu de mobilisation, voire aucune, contre les discriminations des femmes dans ces pays. Aucune contre une des pires: les millions de fillettes excisées ou infibulées.

Les radicaux expliquent aussi sans relâche aux jeunes filles qui fréquentent leurs mosquées, que porter le foulard est une manière de se distinguer de l’Occident décadent qui aurait accroché à son système de valeurs la nudité des femmes. Et que le porter est un acte de résistance à l’«islamophobie» et à tous ceux qui tenteront de les convaincre de l’abandonner. En réalité, la signification du foulard est une des origines de «l’islamophobie». Mais on forme ainsi des soldates prêtes au combat.

Aujourd’hui chez nous, dans ces communautés où le contrôle social est si fort et le formatage des cerveaux si rapide, combien de petites filles, d’adolescentes ou de femmes ont encore la liberté de ne pas le porter? Et celle de le quitter?
P.S. Avez-vous remarqué?
Tous les pays musulmans fondamentalistes obligent la gent féminine à se couvrir. Plus un régime ou un mouvement est radical, plus le foulard s’allonge et plus la sanction en cas de transgression est sévère.  

Aucune autre société que les démocraties n’ont offert ni dans le passé ni dans le présent autant de droits aux musulmanes: protection contre le mariage forcé, choix du mari y compris en matière religieuse, protection contre la maltraitance dans le couple, égalité dans l’éducation, le divorce, le témoignage, l’héritage, la garde des enfants; interdiction des mutilations sexuelles...

Et en guise de reconnaissance pour toutes ces libertés,  des femmes sans cesse plus nombreuses portent volontairement un symbole de servitude. Et illustrent une vision des rapports entre les sexes que nous avions crue  définitivement abolie après les victoires féministes.